Le public n’existe pas, la preuve, on ne le voit pas.
Ceux qui regardaient les films dans les salles de quartier... Ceux qui regardaient la télévision dans la rue, devant les magasins... L’ont aujourd’hui chez eux.
Paradoxalement, de ce confort naissent frustration et isolement. Se forment alors de véritables réseaux de création et de diffusion parallèle, implantés au cœur de la vie du quartier. Des cinéastes indépendants se regroupent, présentent leurs oeuvres au café du coin. « Les habitués », habitants du quartier, professionnels, amateurs-éclairés et mordus de l’expérimental se rencontrent dans ce nouvel espace d’échanges : le café-cinéma.
Ce film est dédié à la mémoire d’Eslam Kazemieh, écrivain iranien.